Destination Beauceville! (Yannick)

-Allez, dépêche! Lui cria son oncle.

Enfin, les vacances de l'action de grâce! Chilamis en était bien contente de pouvoir prendre un petit repos auprès de sa famille. En fait...C'était pas vraiment sa famille qu'elle partait visiter mais l'horrible famille de l'horrible Joanie-la-nouvelle-à-la-peau-blanche-qui-lui-vole-son-oncle. Elle ne la détestait pas vraiment mais juste le fait qu'elle devait être en compétion avec une autre fille pour avoir le coeur de son oncle...Elle ne suportait pas. Le voyage allait être long...Très long...Presque 9h30 en voiture et ils allaient resté chez les parents de Joanie-la-nouvelle-à-la-peau-blanche-qui-lui-vole-son-oncle environ 2 jours. Deux horribles jours a enduré les géniteurs de cette fille. Elle tenta de ne pas d'en faire mention durant ce séjour car elle savait à tel un point s'était important pour son oncle. Elle mit ses écouters et elle écouta sa chanson du moment : They par Jem.
Elle fit du lipsync sur les paroles ; I'm sorry, I'm sorry , the life is like this. Elle ne pu de pas avoir de pensée pour le père de Kirrill duquel elle avait su brutalement crevé les yeux.

Après 4 heures de voiture, Chilamis hurla :
-Arrête cette voiture je dois prendre de l'air!!!
-Parfait,parfait! Je vais faire le pleins en même temps...
Arrivé à la station de gaz, elle se jeta littéralement hors de la voiturette et respira un bon coup mais, l'air avait une amer senteur de pétrole donc elle toussa un bon moment. Elle n'en pouvait plus, elle devait respirer! Elle courrut vers sa droite là où il y avait un maigre abre, un vrai chico et respira un bon coup.

-T'as vu T'chi? Demanda son oncle a Joanie.
-Elle n'était pas avec toi?
- &*%$/ (sacre en amérindiens)

Il se mit à courrir et a appellé Chilamis. Encore en train de respirer, son oncle la prit par le bras et lui fit une caresse.
-Ne me refait plus jamais ça...Murmura-t-il.
-De quoi tu parles? Respirer?
-De me quitter sans me dire où tu es...

Joanie décida de jouer à un jeu...En fait elle voulait que tout le monde participe. Ils jouèrent à que vois-je. Joanie commença:
-Je vois...Oh! Je vois une chose rose fonçé...Gluante...Qui n'a pas de patte et ni de forme!
-Euhm...euh...
-J'en sais rien...Dit Chilamis d'un ton peu interressée.
-ah je sais! Un vers de terre! S'écria son oncle.
-Oui!

Le jeu continua ainsi pendant presque un heure au grand malheur de Chilamis. Pour passer le temps elle décida de chanter. Elle chanta son autre chanson du moment : Papa pourquoi tu cries. Mais elle la chantant d'une vois française de france et avec de plus grande longeur. Son oncle se tut pendant un bon moment...Joanie lui dit qu'elle avait une merveilleuse voix. C'est avec cette chanson qu'une grande aventure commença.

Le voyage enfin terminé ils arrivèrent à une petite maison bien prope et jolie. Elle ne vit le voisin de cette demeure, mais elle crut que c'était surement un jeune homme car il avait une moto incroyablement belle. Sans dire un mot elle partit dans cette direction pour la voir de plus près. Quand soudain elle entendit une voix lui dire :

-Hey touche pas toi!

Yannick venait de sortir dehors quand il vit une fille marcher sur le gazon pour aller voir sa moto.

"Hey! Touche pas toi!"

La fille se tourna vers lui, croyant avoir fait quelque chose de mal. Yannick la regarda attentivement. Il vut que sa peau était un peu plus foncer que la sienne et détermina qu'elle était probablement autochtone. De quel clan, il n'aurait sur le dire. Seul chose qu'il était sûr, c'est qu'elle ne venait pas de la région. Sinon, elle n'aurait jamais approcher la demeure, et encore moins sa bécane. Ses longs cheveux noirs attachés et ses yeux bleus lui inspirèrent une certaine bonté, mais mieux vaut ne jamais se fier aux apparences.

Yannick alla à sa rencontre et vit d'où elle était apparut. Apparemment, elle venait de chez les voisins, les Picher. Bien évidemment, Yannick n'en avait rien affaire de cette famille, puisque la magie n'était manifestement pas de famille chez eux. Toutefois, il devait connaître en partie les prouesses de Yannick; peut-être même celle de la voiture de son frère. Il devinait par contre qu'elle ne devait pas être de la famille, puisque les Picher n'étaient pas autochtones.

"Je m'appelle Yannick" dit-il, en lui serrant la main. "Je vois que c'est la première fois que tu viens dans la région. Alors premier conseil d'ami, touche pas à ma moto."

Il l'observa et remarqua qu'elle n'avait pas l'air d'être très contente d'être venue en Beauce.

"On dirait que t'a été forcé de venir... C'est ton père qui sort avec la Picher?"

"C'est pas mon père, c'est mon oncle. Et oui, c'est lui qui sort avec ELLE!" dit-elle avec un ton qui exprimait son déplaisir à ce que ça soit la vérité.

"Je vois... Alors, ça a pas l'air d'être la grande joie!"

Yannick la regarda, puis promena son regard vers l'oncle de la fille et la famille Picher. Il fit son sourire si familier qui réveillait en lui son adoration pour la liberté et s'installa sur sa moto. Il mit ensuite ses lunettes de soleil et tendit sa main à l'autochtone.

"Envie de faire un tour? Je peux te promettre que ton oncle ne s'en appercevra pas quand on reviendra!"

Il s'amusa à regarder légèrement l'esprit de sa nouvelle connaissance et y aperçut un aigle.

"Alors... la liberté d'un aigle ou la captivité d'un hamster?"

Sans dire un mot de plus elle s'installa sur la moto. Elle lui fit promettre que ce tour de moto n'allait pas être trop long car elle craignait que son oncle s'en rende compte. Elle se dit qu'il devait bien trop être occupé à connaìtre les parents de Joanie-la-nouvelle-à-la-peau-blanche-qui-lui-vole-son-oncle.
Elle s`installa sur cette moto et elle chercha la ceinture de sécurité.

-Que fais-tu?
-Je cherche la ceinture!

Il rit légèrement et appuya sur l'accélérateur. Elle poussa un léger cri de stupeur mais elle rit par la suite. Tout les deux rirent de bon coeur devant l'incrédulité de Chilamis. Il lui montra le quartier et tous deux s'échangèrent leur identité, ce fit Chilamis qui commença :

-Moi c'est Chilamis Igashu, petite fille du Ô chef Tyee de la tribu des Iroquois...Et toi?

Yannick regarda Chilamis qui le tennait par la taille pour ne pas tomber.

"Moi? Yannick Grévand, à votre service! Si tu veux, tu peux m'appeler Yan. Pour ma part, je n'ai aucun parent qui aient été chef de quoique ce soit autre que de la famille. Mon père se nomme Kameron et ma mère Élèna. C'est eux qui habitent ici, pas moi."

"Alors, où est-ce que tu habites?"

"Disons que, je n'ai pas vraiment de demeure. Je vie pour voyager! C'est mon seul loisir."

Yannick poussa sa moto vers la droite pour aller sur la rue principale. C'était une longue route qui traversait de part et d'autre de la ville. Peu de personne s'y trouvait aujourd'hui, faute du fait qu'on était dimanche.

"Accroche toi!"

Yannick appuya sur l'accélérateur de toute c'est force et le nez de la moto monta comme un cheval sur ses deux pattes arrières, près à partir au galop. Chilamis faillit perdre l'équilibre, mais Yannick poussa son dos grâce à ses pouvoirs. C'est alors que la moto démarra sa course folle. Elle avait déjà fait trente mètres quand elle atteint les 150 km/h.

Tout à coup, un semi-remorque passa juste devant la moto. Yannick eu juste le temps de se tourner, prendre Chilamis et sauter. Pendant que la moto s'écraisait contre le semi-remorque et explosait, Yannick fit une pirouette par en avant, tenant toujours Chilamis dans ses bras, et atterit sur le sol de l'autre côté du camion en explosion. Yannick déposa Chilamis sur le sol et vit qu'elle était dans un léger coma, les yeux ouverts. Il ne savait pas si elle pouvait voir, si elle pourrait se rappeler, mais il n'avait pas le choix.

Yannick se dirigea vers le camion, en proie aux flammes, et souffla sur le brasier. Tout à coup, un vent surgit de nul-part et éteignit le feu. Yannick alla ensuite toucher la carcasse du semi-remorque et, soudainement, toutes les parties qui avaient volés au loin revinrent se coller au squellette, pour reformer exactement le camion comme il était avant. Yannick se dirigea vers la porte du conducteur et y vit le chauffeur, en plein effroi.

"Mais, vous êtes cinglé! Sorcier de malheur! Aidez-moi quelqu'un!"

Yannick prit le collet du conducteur et le força à regarder dans ses yeux. Il prit un ton calme et serein, tandis que ses yeux devinrent noir charbon.

"Vous allez tout oubliez de ce qui c'est passé. Vous conduisiez tranquillement quand soudain, vous avez arrêter le camion. N'oubliez pas, vous voulez repartir dans cinq minutes."

Yannick referma la porte et trouva sa moto, intacte, juste à côté du semi-remorque. Il l'enfourcha et fit le tour du camion pour rejoindre Chilamis. Il s'accroupi et l'observa, oubliant la couleur de ses propres yeux. Il décida qu'il vallait mieux la mettre au devant de la moto et c'est ce qu'il fit. Il partit ensuite le plus vite possible de la scène, rammenant Chilamis à son oncle.

Chilamis se réveilla quelques instant plus tard, ils étaient presque arrivés à la maison des Pichers. Chilamis était étrangement en avant de la moto et dès qu'elle s'en ait rendu compte, elle poussa un léger cri de surprise et mit ses mains sur guidon mais les guidons étaient déjà occupés par deux mains douces ; celles de Yan.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé?
-Euh...Tu t'es cogné la tête...
-Ah bon...Je me souviens que...enfin...il y avait ce camion et..ouff...on a tourné à droite et tes yeux...oui...tes yeux étaient complètement noir...

Il se tut un moment car il venait d'arrivé à la demeure des parents de Joanie-la-nouvelle-à-la-peau-blanche-qui-lui-volait-son-oncle.

-Qui es-tu...vraiment?
-Je dois y aller à la prochaine
-Attends!

Il s'arrêta un moment dos a Chilamis.

-Ce n'ai par hasard que tu m'as dit : la liberté d'un aigle ou la captivité d'un hamster. Tu as vu un aigle n'est-ce pas dans mes pensées?

Il lui répondit.

"C'est vrai, ce n'est pas par hasard que j'ai dit ça."

Yannick regarda aux alentours et vit l'oncle de Chilamis qui faisait signe à sa nièce de venir le voir. Celle-ci regarda son oncle d'un air exaspéré pendant que Yannick avançait vers la demeure de ses parents. Celui-ci s'arrête sur le poche, se tourna et regarda Chilamis.

"Si tu veux vraiment savoir, tu dois venir avec moi. Mais là est encore la question: la liberté d'un aigle ou la captivité d'un hamster."

Yannick regarda Chilamis, qui portait son regard sur lui, sur son oncle et ainsi de suite. Il voyait qu'elle essayait de choisir. Elle avait manifestement besoin d'un coup de main pour trouver le droit chemin. Enfin, ce que Yannick considérait le droit chemin.

*Laisse-le. Tu vas pas vivre toute ta vie avec lui! Envole toi de tes propres ailes pour une fois. De plus, je te promet qu'il ne se souviendra de rien. Même chose pour les Picher. Tu me fais confiance?*

Yannick vit qu'elle hésitait encore et décida de se tourner vers la porte pour l'ouvrir. Il entendit un craquement derrière lui, signe qu'elle l'avait suivit sur le porche. Yannick poussa la porte et y laissa entrer sa nouvelle amie. Pendant qu'elle admirait la maison, Yannick se concentra sur le mental de l'autochtone. Il vit en lui une grande sagesse, un coeur plein d'amour à donner et une inquiétude vis à vis de sa nièce. Il décida d'effacer cette dernière en créant une illusion parfaite de Chilamis qui ressortit de la maison et qui se dirigea vers l'homme. L'illusion ne parlerait pas, mais probablement que l'oncle croirait que sa nièce le boudait pour l'avoir ammenée avec eux. Yannick referma la porte et rejoingit Chilamis dans le salon.

"Et voilà! Ton oncle ne devrait pas t'embêter! Ne fait pas ses yeux là, je ne lui ai rien fait de mal, rassure toi."

Yannick prit la main de Chilamis et l'entraîna dans le couloir. Il prit la première porte à droite et descendit au sous-sol. Il était fait à la nouvelle mode, chaîne stéréo neuve, écran plasma 40 pouces et toutes les choses qu'un nouvel adulte peut rêver d'avoir. Il se dirigea toutefois vers une autre porte au fond de la cave et l'ouvrit. C'était une chambre à alcool, un des pêchers minions de Yan. Tout de suite, il empoigna une bouteille avec le logo de la famille "K" et il sortit pour revenir dans le sous-sol où il avait laissé Chilamis. Il la prit par la manche et l'entraîna jusqu'à une fontaine d'eau qui jaillisait du mur. C'est dans la bouche de la statue, par où l'eau sortait, qu'il colla la bouteille. Soudainement, les yeux s'illuminèrent et puis le noir les envahit.

"Lumière!"

Comme par magie, des flammes s'allumèrent de nulle part et fit découvrir à Chilamis une cachette au dimension spectaculaire. Elle possédait une bibliothèque mesurant facilement cent mètres de long et presque d'autant en largeur. De plus, les lieux étaient fait de pierres aux différentes teintes de gris. Il y avait aussi un salon, plus grand que celui du sous-sol, mais moins technologique. Il n'y avait qu'un bureau et des divans. Yannick se tourna vers Chilamis et lui sourit.

"Eh bien, en premier lieu...voici ce qui ressemble le plus à mon chez moi!"

-Tu es quoi en vérité...une sorte de magicien?

En demanda cela elle toucha à un des chandelier posé sur une table de chêne, mais ce dernier failli tomber elle le ratrapper d'un coup sans se brûler.

-Désolée...

Elle vit une grande peinture sur un mur.

-C'est quoi? Qu'est-ce que cela représente?

Yannick rit de la légère incompréhension qu'il avait fait naître chez son amie.

"Un magicien? Non. Respectons les règles sacrés de l'attribution des noms magiques. Je suis ce qu'on appelle un sorcier. Tu vois, un magicien pratique la magie des enchantements, tandis qu'un sorcier est plus concerné par les maléfices. Toutefois, les deux connaissent les bases de la magie ce qui fait qu'un n'est pas si différent de l'autre. Il y a différentes classes de personnes contrôlant la magie: Les sorciers, les magiciens, les chamans, les illusionnistes, les voyants et beaucoup d'autres. Il y a aussi les types, mais là ça entrerait dans le compliqué."

Yannick s'assit et invita Chilamis à faire de même. Il s'assirent chacun face à l'autre, devant une table où était gravé le signe même de la magie, le pentacle. Sur celui-ci, il y avait un livre ancien avec la lettre "K" d'inscrit sur la couverture.

"Tu vois, je suis en fait le descendant d'une très longue lignée de sorcier Français. Ma famille est connu chez les sorciers sous le nom des "K". La magie nous est très bien connu, surtout les sorts liés au mental. Eh oui, on adore jouer avec l'esprit des autres. C'est pour ça que sur le pantacle familliale, le K se trouve plus prêt de la pointe du haut, la pointe de l'élément de l'esprit. Tu vois..."

Yannick aimait beaucoup parler de se famille. C'était pour lui un honneur d'être un "K" et il tenait à le spécifier.


HJ- Fait comme si j'avais tout dit! J'ai pas envie de tout me retaper ma bio! lol

-Tu parles de ta famille si dignement...Moi je ne pourrais en faire ainsi...Mais dit moi un truc, il y a-t-il des conséquences si tu abuses de tes pouvoirs? Ô grand chef disait toujours que toutes bonnes choses avait une fin et cette fin est plutôt tragique...Alors ta fin sera-t-elle tragique?
D'ailleurs tu ne pas toujours pas répondu pour cette toile...J'aimerais savoir!

Elle se leva et regarda la toile. C'était un portait d'une personne qui avait l'air très haut et très digne. Il y avait derrière le portrait des montagnes de richesses.

-Il te ressemble... Murmura-t-elle.

Yannick sourit et s'écrasa sur le divan.

"Tu poses beaucoup de questions! Pour commencer, je vois que ton Chef n'était pas un inconnu de la magie. Oui, en effet, ma fin pourrait être tragique. Par contre, je ne suis pas assez stupide pour briser la loi magique qui fut imposé par Kawel Keinsprit, que tu regardes présentement sur la toile."

Chilamis se tourna et regarda Yannick qui lui souriait. C'était exactement le même sourire que son ancêtre.

"Eh oui, c'est lieu mon fameux ancêtre! Comme tu vois, ce n'est pas la richesse qui lui manquait. À sa mort, il avait tout caché. Tout! Il voulait que ses descendants apprenent à se procurer leurs propres richesses. Toutefois, certains ont retrouvés des objets anciens qui lui appartenait. Comme c'est le cas des livres ici... et de la grotte."

Yannick se leva et afficha un air de fierté.

"C'est moi qui ait retrouvé tout ça. En fait, j'ai retrouvé un des livres et celui-ci m'a conduit à tout le reste. Bien sûr, on ne peut entrer par ici par une porte, ou même en sortir. Tout est magique."

Yannick se concentra et contempla toute l'étendue de sa découverte.

"Tout est magique dans cette salle. Tout."

Il fixait maintenant Chilamis de ses yeux noir charbon. Il venait de faire une découverte des plus intéressante.

Il se détourna et fit un sourir à Chilamis.

-Quoi qu'est-ce qu'il y a? Demanda-t-elle.
-Ici tout est magique...Tout...
-Je..Je...Je ne suis pas magique,pff! De..De quoi tu parles! pfff!

Il lui fit un sourire et détourna son regard. Il s'assit dans un fauteil rouge sang et attenda dos à Chilamis.
Impatiente et perdue, elle lui dit:

-Quoi qu'est-ce que tu veux ma réalitée!?

Il ne dit rien, aucun son de sorta de sa bouche. Tant qu'a elle, elle l'ouvrit pour en sortir quelque chsoe mais aucun son ne sortit non plus. Elle se détourna pour sortit de la pièce mais elle se rappela que cette chambre était le refuge d'un sorcier, soit que les portes étaient sous son jugement.

-D'accord! C'est d'accord! Parfait!
-Qu'est-ce qu'il y a?
-Je vais te dire la vérité...
-À la bonne heure...

Elle se mit à expliquer comme sa réserve était belle, comment ses habitants vivaient, les plantes et les animaux qui étaient présent, tout de sa réserve. Elle se mit par la suite à lui raconter sa famille commencant par Le Grand Chef, son père, sa défunte mère, son défunt frère et son frère emprissoné. Elle lui dit aussi la tragédie de la tente de son grand-père et l'emprissonement de son frère. Elle se mit à raconter ses pouvoirs d'aigle.

-Donc...Je me dois de trouver une solution pour libérer mon frère et faire éclater la vérité...Mais je ne sais pas comment....

Elle éclata en sanglot...

Yannick la regarda pleurer, sans dire un seul mot. Bien sûr, personne ne peut comprendre et ressentir la même chose s'il ne l'a jamais vécu. Yannick se leva et s'approcha de Chilamis. Il ne savait pas comment réagir alors il ne fit que mettre sa main sur son épaule, en signe de sincère amitié.

"Tu sais, les pouvoirs se développe souvent dans des moments de grande détresse. Si tu arrives à les contrôller, tu démontres que ta volonté est forte, plus forte que ce que les autres peuvent imaginer. C'est ça qui me distingue... de mon frère. Je me contrôle, mais pas lui. Ce n'est pas vraiment ça faute, mais..."

Yannick regarda le portrait de son ancêtre. C'était à cause de lui que tout ça arrivait. Mais cet homme avait-il vraiment eu le choix? Quand on est sorcier, on prend des décisions, contestées ou non, et on doit vivre avec le fardeau qui nous est ensuite livré en réponse.

"Si tu veux, je pourrais t'aider à retrouver ton frère. Toutefois, je ne suis pas quelqu'un qui suit une autre personne. J'aime ma liberté tu vois."

Yannick la pria de le suivre et ils se dirigèrent vers un coffre en métal, toujours avec le "K" gravé et la clé dont la poigné était aussi la lettre. Il déverouilla le coffre et fouilla quelques instant avant de trouver ce qu'il cherchait. C'était une bague en or incrustée de diamants avec le seau familliale des "K" qui était gravé. Yannick se retourna et offrit la bague à Chilamis.

"Tu dois la porter sur ton index droit. Si à un quelconque moment tu as besoin d'aide, enlève la bague et met la sur ton index gauche. Ça devrait me mettre au courant."

-Merci...

Elle prit le précieux objet et la mit dans sa poche gauche. Yannick les fit sortir magiquement devant l'entrée de la maison de ses parents, car elle devait rejoindre son oncle. Elle lui dit ceci:

-Je compte réunir quelques personnes pour m'aider dans ma mission... Alors si tu connais une personne qui est aussi fabuleuse que toi, fait moi le savoir.
-D'accord
-Tiens mon numéro de cellulaire, mon oncle m'a forcée a en avoir un au cas où...
-Au revoir Chilamis
-Au revoir Yannick et j'espère grandement te revoir!

Elle rentra dans la maison des Picher. Un femme avec de grande lunnette brune et orange la salua en tentant de lui faire une caresse et des baisers sur les joues. Chilamis la repoussa doucement tandis que le père de Joanie (le patron de son oncle) s'approcha en lui serrant la main.

-J'ai vu quelques photos de toi! Ton père en a dans son atelier.

Chilamis qui buvait alors un verre d'eau s'éttoufa. Son oncle s'approcha et lui murmura à l'oreille :

-Désolé trésor mais peux-tu jouer le jeu?

Chilamis n'avait pas vraiment le choix puisque son oncle avait toujours été si bon pour elle. Alors elle dû jouer ce jeu si douloureux pour elle.

-Ah bon! Mais papa tu sais très bien que je ne suis pas photogénique! S'écria-t-elle avec un malaise.
-Mais non tu es belle trésor...Dit son oncle en lui ébourrifant ses cheveux.

L'heure du souper arriva et elle n'avait jamais vu son oncle ainsi, si sage et poli. Il répondait à presque toute les questions que les Picher lui posait, C'était pas un souper mais un vrai interrogatoire ma foi!

-Dites moi, parlé moi un peu de votre passé mon cher Apenimon?
-Je...Je...Euh...Avec tout le respect que je vous dois monsieur, je ne préfère pas en parler.
-Mais pourquoi donc? Demanda la mère.
-C'est pas de vos affaires! S'écria Chilamis.
-T'chi! Cria son oncle.
-C'est ça, soit de leur bord!

Elle sortit de table sans s'excuser et partie dans sa "chambre", enfin la chambre d'invité.

-Veuiller m'excuser...Dit son oncle en suivant Chilamis.

Chilamis, assise sur un banc près de la fenêtre, avait entre les doigts la précieuse bague de Yannick.

-T'chi...
-Quoi!? Je les déteste!
-Pourquoi?
-Ils posent trop de questions et...et...et tu as vu la déco! On dirait un magazine de décoration tellement que c'est faux!
-T'chi, t'étais pas obligée d'être aussi sec.
-Toi t'étais pas autant obligé d'être faux aussi...Et pourquoi je suis maintenant ta fille!?
-J'avais pris une photo de père et je l'avais gardé avec moi...Tu as quatres ans sur cette image et tu te balancais avec Mato et Wakiza...C'est la seule photo que j'ai de toi et derrière celle-ci il est inscrit "Ma fille chérie..." mais le reste des lettres a disparu avec le temps...
-Comme l'amour de mon père...
-Non! Non! Ton père doit encore t'aimer, toi et tes deux frères! C'est juste qu'il a perdu la raison à cause qu'il se faisait vieux et qu'il ne pouvait plus avoir le gouvernement de la tribu...Mais bon...
-Est-ce que toi tu vas toujours m'aimer...?
-Mais oui! Grosse patate!

Sur ce, il lui lança un oreiller et une petite bataille s'en suivit. Chilamis embarqua sur le dos de son oncle et ainsi ils descendirent les marches de l'escalier pour retrouver les Picher en grosse discussion. Un silence de tension faisait rage dans la salle... Quand soudain Joanie se mit à parler des notes scolaire incroyable de Chilamis.

-Et dis moi quelle est ta matière préférée? Demanda le père.
-L'histoire.
-Moi aussi!

Tout deux se mirent à parler de grandes révolutions qui ont survenus dans le monde entier. La soirée se faisait tard et Chilamis décida d'aller dormir.

-Une belle grande fille que vous avez là, Apenimon.
-Merci bien.
-Il en prend grand soin! Dit Joanie, joyeuse.
-Ah bon! Dit la mère.
-Oui, car je l'adore et que jamais je ne pourrais la laisser...
-Laisser pour quoi?
-Pour une autre aventure que sa vie...

Fin