La chance est à Montréal (Fènycia + Ézek)

*Merde! Merde! MERDE!!!!*

Elle ne régit même pas sur le coup. Elle avait si peur de lui qu'elle n'osait même lui répondre carrément, mais aujourd'hui ça allait être différent. Est-ce que Yannick lui avait parlé? Avait-il vu Brenston? Si oui, Qu'allait-il se passait! Elle en frémissait de peur jusque à penser que cet homme pourrait tuer son nouvel ami. Ézek partit en arrière et prit sa place habituelle, juste devant le poteau de Fènycia. Elle était trempée de sueur. Ruby vient derrière et lui dit:

-ça va chouette?
-Non....Non...Pas vraiment...
-Quoi? T'as des problèmes?
-Fiche moi la paix tu veux...
-K...Kk mais avertie moi si t'as de quoi ok?
-Ouais...Ouais...

C'était l'heure, elle s'assura que son corset était bien attaché car elle ne voulait vraiment pas que l'on remarque la marque de Chilamis sur son ventre. Brenston avait certainement dut s'en rendre compte puisque ils avaient pris un "bain" ensemble mais tout de même, il avait été assez gentil pour ne pas poser de question. Elle entra sur scène et c'était pas première fois qu'elle était autant stressée. Elle dansa comme a l'habitude sans tout de fois faire comme avec Yannick, se déhanchait, elle restait bien neutre. Elle aurait aimée, certes, mais sa blessure lui faisait encore mal et la peur d'Ézek l'envahissait. Pourquoi elle en avait autant peur? C'est qu'elle ne connaissait pas les limites de ce monstre, il était encore plus monstre qu'elle même. Elle dansa jusque vers la table où était Brenston et elle en glissa un mot.

"J'ai un gros problème Brenston, Ézek est là et je ne sais pas ce qui pourrait me faire. Alors juste au cas, je tenais à te dire de ne surtout pas venir. Sous aucun prétexte ne vient. Si je ne suis pas à la maison à 21h30, je ne sais même pas où je serais moi-même...Au fait, t'es pas mal bâti!

Fènycia Azaïs, ta vraie amie xxx"

Espérons qu'Ézek n'avait rien vu...

Brenston la regardait faire sa danse quand elle vint lui porter un papier. Brenston le lit et la regarda partir vers l'homme devant lequel elle dansait. C'était qui ce Ézek? Un riche qui prenait Fènycia pour sa femme privée? Brenston devenait rouge de colère. Pour l'instant, mieux vallait quitter. Toutefois, il resterait dans les alentours et irait voir ce prétendu Ézek.

*T'inquiète Fèn, je reviendrai. Et s'il se passe quoi que ce soit de mal, ce jeunôt aura à faire à moi!*

Brenston se leva de sa table et se dirigea vers la porte, tout en regardant son amie. Il reviendrait voir ce qui se passe, peu importe ce qu'elle lui avait dit.

Ézek regardait sa danseuse préférée se déhanchée devant lui. Il adorait toujours ça. Des idées incrustaient toujours son esprit, et cette fois, il allait en parler à sa belle. Quand il l'a vit partir vers l'homme qu'il avait vut dehors, il ne s'en soucia pas beaucoup, trop occupé à regarder son corps que ses gestes de la main. Il ne vit donc pas qu'elle lui avait donné un message. Quand elle revint vers lui, l'homme se leva et sortit du bar. Ils étaient enfin seul, excluant le patron. Ézek se concentra sur le cerveau de cet imbécile.

*Tu vas gentilement quitter pour l'arrière scène, tu vas y rester et tu empêches les autres de venir.*

Il vit alors le patron sortir, les laissant seul, tout les deux. Ézek décida de se lever et embarqua sur la scène. Pendant qu'elle faisait son numéro sur le poteau, Ézek s'approcha, la prit la taille et l'embrassa dans le cou.

"Tu sais, j'ai toujours voulu qu'on aille plus loin et je sais que tu en as envie toi aussi."

Soudainement, il se mit face à elle et l'embrassa, sans retenue. Après tout, elle était à lui. Pendant ce temps, ses yeux étaient devenus noirs et toutes les portes et fenêtres permettant de sortir de la salle se fermèrent. Elle était prise avec lui. Même les rideaux s'étaient durçit, trop lourd pour qu'elle puisse sortir. Elle était prise dans la salle du bar.

"Maintenant qu'on est seul... On va pouvoir jouer à quelques jeux."

Il sourit de toutes ses dents, comme Yannick. Mais dans son cas, s'était plutôt diabolique.

Ézek adorait ce qu'il faisait: être méchant! Il adorait Fènycia, mais comme une esclave. Elle lui appartenait et, si elle essayait de s'enfuir de lui, elle le regretterait. Quand il passa sa main sous sa chemise blanche, il vit le visage de sa belle se crispée. Il aurait pu essayé de savoir ce qui se passait dans la tête de la jeune fille, mais il était trop occupé à essayer de l'attirer vers lui. Tout en l'embrassant dans le coup, Ézek passa sa main sur son corset. Malheureusement, il n'était pas très doué pour en défaire un et décida de faire autrement. Un courant magique passa de ses yeux, toujours aussi noirs, jusqu'à sa main sur le corset de la jeune fille. Soudainement, le corset se détacha et tomba par terre. Quand il toucha le sol, Ézek se jetta sur la bouche de la danseuse pour y déposer un baiser.

"Maintenant, passons à la chemise!"

Ézek continuait à embrasser la jeune rousse tout en déboutonnant sa belle chemise. Il devait se l'avouer: La jeune fille l'exitait réellement. Surtout parce qu'elle avait peur de lui. Finalement, il détacha le dernier bouton et jetta la chemise au loin. Il se retourna et c'est alors qu'il vit une blessure sur son ventre. C'était en fait une écorchure créée par des serres d'oiseaux. Ézek ne se demanda même pas comment elle s'était fait ça. Il passa sa main sur le ventre de sa belle et les marques disparurent.

"Tu es beaucoup plus belle sans égratignure ma grande. Prochaine fois, fait attention, pour moi."

Ézek posait déjà ses yeux sur le bas du corps de la jeune fille, mais se dit qu'il devrait attendre quelques secondes. Juste quelques secondes. Il recommença donc à l'embrasser dans le cou, tout en la caressant de sa mains balladeuses.


HJ- Je tiens à rappeller à tous que c'est pas de ma faute si je m'embarque là-dedans, mais plutôt à cause de la définition donnée par Fènycia dans le topic avec Yannick.

Son coeurs battait à tout rompe...D'habitude elle dansait pour elle mais maintenant il voulait juste la baiser. Elle était épatée qu'il réussise à défaire les marques sur son ventre mais ça ne marchait pas pour les marques dans sa tête. Elle avait si peur.

Il passa dans main dans ses dessus, elle profita pour le rejeter un peu plus loin. Il ne tombit pas mais il garda son regard vers le sol...Elle respirait bruyament...Il releva la tête et ses yeux était d'un noir charbon. Il lui sourit démontra toute ses dents et en à peine une seconde il était devant elle. Prise de panique elle se colla sur le mur. Elle fit un mur de flammes juste devant lui pour l'empêché d'avancer.

-J'en ai marre de toi! Tout ce que tu fais, comment tu penses, comment tu vis! Tu m'écoeure Ézek! Tu m'écoeure Ok!! Je te hais et je t'ai toujours détesté! Tu m'as fait pleins de belles promesses dont tu n'en a même pas retenu juste une! Fucking rigth! En plus tu le sais! Cria-t-elle en colère.

Ézek riait comme un bon diable. Elle se défendait bien. Toutefois, il n'aimait pas trop son attitude. Ézek sourit et ses cheveux devinrent noir enflammés. Il pointa sa main vers Fènycia et la regarda une dernière fois.

"Tu ne pourras jamais m'échapper! Peu importe où tu iras, peu importe avec qui tu seras, je te retrouverai. Arrête de faire ta dure et rejoint moi. Ça vaudrait mieux pour toi!"

Ézek squatta le cerveau de la jeune fille et y découvrit tout. Bien sûr, il forçait son cerveau à tout lui dévoiler et cela devait faire un mal de chien à Fènycia. Il apprit la rencontre avec son frère, le feu qu'elle avait déclanchée chez une certaine Chilamis et sa rencontre avec l'homme mystérieux. Elle l'avait donc trahi... avec deux hommes! Soudain, il sourit.

"Après tout, nous sommes de la même espèce. Nous aimons faire le mal, détruire. C'est un joli feu de joie que tu avais fait là! Allez, approche!"

Ézek pointa de sa main le cou de Fènycia et une brûlure, pas de feu mais de magie, s'incrusta sur sa peau frêle. Un "K" était cicatrisé sur sa peau.

"Un petit message pour mon frère!"

Il adorait faire le méchant.

Elle le re-rejeta encore plus loin cette fois en lâchant un cri de stupeur et de douleur. Elle péta les plombs:

-TAB%?&*$%! C'est quoi ton fucking problème! Je n'irai jamais avec toi! Jamais! Tu peux toujours rêver car même dans ses rêves je dirai non! Je ne veux pas me tenir avec toi! Je ne veux pas te voir, je ne veux même pas te sentir et je ne veux même pas penser à toi!

Elle était si en colère que des larmes de rages perlaient ses joues. Elle était si en colère qu'elle aurait pu le tuer...Pourquoi n'essayait-elle pas?

Elle lui lança une première boule de flamme qu'il esquiva facilement en se tassa vers la gauche. Elle lui en lança une autre du côté gauche mais qu'il esquiva encore. Elle enflamma ensuite les rideaux et dès qu'il se retourna, elle prit une table et l'enflamma a son tour et lui lança par la tête. Il la reçut dans le dos et tomba à genoux. Il se releva et se secoua les épaules et s'avança vers Fènycia. Elle continuait à lui lancé des objets enflammé comme des lampes, des chaises et bien autres. Il s'avançait toujours comme si ses flammes l'affectait peu.

-VAS-TU SOUFFRIR POUR UNE FOIS!!! SOUFFRE COMME MOI J'AI SOUFFERT!!! Cria-t-elle.

Elle courrut vers lui et le serra dans ses bras:

-Je te hais...Je t'ai toujours détesté! Et en plus...J'aime ton frère je crois...Murmura-t-elle.

Elle s'enflamma en tentant de brûler Ézek avec elle. C'était rare qu'elle s'enflammait car c'était assez douloureux mais pour le faire souffrir elle était près à tout! Elle s'enfuit par la suite en le regardant par terre vers la porte du fond mais, elle était en train de brûler elle aussi et elle ne pouvait passer. Elle était affaiblie et elle craignait que si une autre grande pouffé de chaleur venait sur elle, elle en craignait pour sa vie. Elle tomba à genoux. Elle cru que c'était la fin...Elle espérait que quelqu'un la verrait et viendrait la chercher mais peu importait maintenant...Pouvait-elle mourir dans son propre élément....

HJ- Désolé, il manquait une phrase dans le paragraphe! Pardon! -HJ

Brenston, qui avait attendut tout ce temps dehors, entendit soudainement le cri de douleur de Fènycia. Il se précipita pour ouvrir la porte, mais son sens de la chance le prévint que la porte et la poignée étaient brûlantes. Comme d'habitude, ses yeux devinrent vert, signalant un coup de chance. Il entendit une voiture arriver à toute allure vers le bar. Brenston se jetta par terre pour l'éviter. La voiture entra en contact avec le mure et Brenston pu voir l'ampleur des dégâts: Le bar était en feu!

"Fènycia!!! Fèn!!!"

Brenston la cherchait des yeux. Il espèrait qu'il ne lui soit rien arrivé. Tout était de sa faute. Il n'aurait jamais dû la laisser seule, sans défence. Soudain, il vit une légère déflagration et s'y dirigea. Fènycia y était, inconsciente et en mauvais état. En très mauvais état, puisqu'elle était en feu... sans brûler toutefois. Brenston se pencha et l'a prit dans ses bras, comme à leur première rencontre. Il vit, non loin d'où ils se trouvaient, Ézek qui était étandut par terre, inconscient lui aussi. Brenston ne s'en souçia pas et sortit avec Fèn dans ses bras. Ils devaient partir, vite, avant que la police s'en mêle. Sa chance s'en occuperait, mais elle ne pourrait rien faire pour le fameux Ézek. Il arriva finalement à sa voiture et déposa Fènycia sur le banc arrière, l'installant plus vite qu'avec un comfort. C'était tout ce qu'il pouvait faire pour l'instant.

La voiture décolla et, quelques minutes plus tard, arriva chez la nouvelle demeure de son amie. Il l'a prit encore une fois dans ses bras et entra dans la maison. Il monta, presque en courant, les marches pour ensuite la déposer dans son lit.

"Je t'en prie, reviens..."

Brenston la regarda longuement et partit vers la salle da bain. Il se positionna devant le miroir et se regarda, droit dans les yeux. Ils étaient noirs. Noir de tristesse et de colère.

"Tout ça est ma faute..."

Elle se réveilla péniblement. Elle ouvrit d'abbord ses yeux et vit que le noir de la pièce...Ses yeux s'habituèrent ensuite à la noiceur et elle vit Brenston faire les cents pas devant son lit. Elle lui dit:

-Hey...

Il lui sourit, soulagé, et elle tenta de se relevé mais elle avait si mal au dos qu'elle ne put et dut de force se recoucher.

-J'suis désolée de t'avoir causée des inquiètudes...T'me pardonnes...

Des larmes de douleurs commencèrent à couler sur ses joues et de tomber sur l'oreiller.

-Ma vie...Toute...Toute mon existence...est...un dé...un dé...désastre...Murmura-t-elle.

Elle se cacha le visage avec ses mains.

Brenston prena place au côté de Fènycia et la regarda dans les yeux.

"Pourquoi tu dis ça? Ton existence ne doit pas être si désastreuse que ça. La preuve... Je suis là! Quoi de mieux réussis que d'avoir un ami comme moi?"

Il parlait sarcastiquement bien sûr, juste pour la faire rire. Il n'aimait pas la voir triste. Elle était, après mûre réflexion, plus comme une soeur. Une soeur très belle et qu'il aimait beaucoup, mais quand même une soeur.

"Allez, pleure pas. Tout va bien se passer. On a tous eu des moments dures un jour ou l'autre. Je... Je reviens. Je vais voir si un ami pourrait pas venir faire un tour. Il est très divertissant. Je crois qu'il devrait pouvoir t'aider."

Brenston descendit l'escalier quatre par quatre et prit le téléphone. Il espérait que son ami viendrait.

C'était la personne qui leur fallait, à lui, comme à elle.



HJ- La suite pour moi et Fènycia dans un nouveau topic.

Une explosion retentit dans le bar. Ézek était prit sous les décombres et avait repousser les plusieurs tonnes de bois, de poussières et de ciment. Il avait une allure à faire peur. Son côté droit du visage était tout brûlé au troisième degré. Du sang perlait sur son visage, coulant sur ses vêtements. Ézek respirait très fort, démontrant un épuissement mais aussi une colère incroyable. Il était sûr que même Yannick n'aurait pas osé le confronter. Des lignes noires foncées apparaissaient sur tout son visage. Tout ses pouvoirs étaient en confrontation à l'intérieur de lui.

*Fènycia Azaïs, tu vas me le payer! Toi et mon frère!!"

Soudainement, il entendit des voitures de polices arriver sur place. Une dixaine de policiers lui crièrent mettre les mains en l'air. Ézek leva les mains, paumes en direction des policiers.

"Désolé, mais on ne m'ordonne rien, à moi!"

Tout à coup, une onde de choc incroyable sortit des paumes d'Ékez et se dirigèrent vers les policiers. Ceux-ci furent envoyés à plusieurs mètres de leurs voitures. Ézek s'approcha, toujours aussi en furie, des voitures et, lorsqu'il arriva à bonne distance, les fit exploser sous la pression qu'il exerçait sur elles. Les policiers étaient tombés dans un coma. C'était le temps pour lui de partir. Il marcha, tranquillement, dans la rue.

Où il allait? Lui-même ne savait pas pour le moment.